Situé près du musée des Confluences, la vaste usine Fagor permet de présenter de nombreuses œuvres monumentales comme cette pièce en tissu élastique et ballons gonflables d’Eva Fàbregas. A mi-chemin entre l’humain (organes sexuels) et le végétal (graines et pistils), ces germinations oscillent entre fragilité et résistance. En fin de parcours, Hans Op de Beeck occupe une halle entière avec son parc de caravanes qui semble pétrifié sous une couche de gris mat.
Au musée d’Art contemporain, deux étages reprennent l’exposition dédiée au Liban des années 1950-1970. Après les toiles de Helen El-Khal, Assadour Bezdikian, Paul Guiragossian, Cici Sursock ou Hughette Caland, on retrouve les formes en bois ou métal de Saloua Raouda Choucair et les toiles et dessins d’Etel Adnan.
Mac LYON
Musée GUIMET
Après le visite du MacLyon et du musée Guimet, le premier jour, avec les étudiant.e.s de la classe CAAP, visites le lendemain des Usines Fagor et du musée des Beaux-Arts de Lyon. Immersion totale dans le monde de l’art !
» Voici une série de Triptyques créés à partir d’une intelligence artificielle. (Générée par DALL-E de openai)
C’est un travail sur l’esthétique du turntablism.
Dans ma démarche de plasticien-platiniste mélangeant les arts visuels et l’art sonore, j’observe beaucoup les nouvelles technologies grandir en les incluant parfois dans mon processus de création. L’IA est un nouveau média qui mérite une attention particulière.
Dans le travail qui suit, à partir d’une description écrite en toute lettre, il en ressort une image. Comme un DJ qui mix ses sons, je viens mixer mes références avec des phrases telle que :
» Une Oeuvre de Pierre Soulage sur disque vinyle entourée d’une oeuvre musicale architecturale de Xenakis sur un fond de partition graphique de John Cage « .
Cette série de triptyque donne une vision macroscopique et une autre vison microscopique du disque vinyle, jusqu’au changement d’échelle incluant notre point vu dans un paysage au air de Grand Canyon.
Ce travail digital est conçu pour être imprimé et être transformé en NFT’s. » M. Crimersmois
Triptyque 1 Phrase : #1 – Une Oeuvre de Pierre Soulage sur disque vinyle entourée d’une oeuvre musicale architecturale de Xenakis sur un fond de partition graphique de John Cage. Phrase : #2 – Un microsillon satiné agrandi au microscope, qui ressemble au Grand Canyon, situé dans les anneaux de Saturne, posé sur une platines vinyle en suspension. Phrase : #3 – Un sol de disque vinyle à la Christian Marclay, avec des sculptures de Richard Serra dressées en forme de Grand Canyon, dans une composition photographique de Ansel Adams.
Mercredi 12 octobre 2022 -36 rue du Fer-à-Moulin 75005 Paris / ancien studio photo ROUCHON
Comment renégocier aujourd’hui « une esthétique de l’interhumain, de la rencontre, de la proximité, de la résistance au formatage social » ? (Nicolas Bourriaud)
Témoignant de notre soutien constant à l’émergence et la jeune création, l’exposition Partages rassemble des artistes plaçant au coeur de leurs pratiques la rencontre, le partage, la participation.
Les oeuvres présentées – aux médiums variés allant de la peinture sonore à la sculpture activable ou la vidéo-performance – révèlent des processus de création et co-création, nourris de la relation à l’Autre. Ainsi cette exposition collective propose-t-elle de réinterroger les piliers de l’esthétique relationnelle, prenant en compte un contexte social toujours convalescent de la pandémie, ainsi qu’une étendue de nos relations aux non-humains.
Rencontre avec Natalia VILLANUEVA LINARES artiste franco-péruvienne, diplômée de l’ENSBA Paris en 2010, vit et travaille à Chicago
Dual 8, un immense patchwork de papier de soie (7m x 5 m), cousu par l’artiste, sera découpé lors d’une performance et transformé en palette de couleur : un ensemble de petites briques en papier. Pour l’artiste à l’esprit mathématique et généreux, chacune d’elles représente une unité du temps – passé à son assemblage et son dépeçage – qu’elle redistribue.
Pratique plastique pluridisciplinaire : photographies plasticiennes, installations et dispositifs numériques, performances vocales. Vente d’oeuvres photographiques à des collections privées ou publiques. Expositions collectives et personnelles, projections. Chanteuse lyrique et performeuse dans des concerts classiques et spectacles vivants.
Ses principaux questionnements artistiques :
Développement d’un travail plastique pluridisciplinaire (photographies plasticiennes, installations et performances vocales dans des dispositifs sonores et numériques) autour de trois axes : le corps organique, l’animalité et l’invisible.
> Photographie :
– travail sur la notion de nature contemporaine. Prises de vue d’installations créées à partir d’objets, de matières organiques, de moulages en cire et d’animaux morts ou vivants. Reprise et détournement des codes de ce thème pictural ; réflexion sur l’acte d’arrêt sur image d’un processus corruptible.
– création d’objets photographiques sur la notion d’invisibilité d’une donnée existante. Vision fictionnelle d’animaux, de figures mythologiques et de constellations liée à l’animalité. Lien entre l’animalité et le cosmos dans la notion d’invu.
– réflexion sur le « hors champ sonore » de l’image fixe.
> Performance vocale dans dispositifs sonores et numériques :
Conception et réalisation de dispositifs sonores et numériques (création de vidéo avec bande son) où je produis des performances sonores, seule ou avec un musicien. Interaction entre l’image projetée, l’action et la voix.
Travail sur les codes musicaux visuels et sonores. Détournement des techniques vocales traditionnelles, notion de « hors-chant », le cri comme matière plastique.
> Installations :
Questionnement sur la représentation d’espaces matériels invisibles au travers d’installations imposantes créées à partir de matières naturelles.
Jeu entre l’animalité et le mouvement, le visuel et le sonore.
Admirateur de Francis Ponge, poète du cahier d’esquisses et du carnet de notes, Colin Roche aime partager avec les plasticiens et les vidéastes son amour de l’objet du quotidien, dont il propose de fascinantes traductions sonores. Dans le miroir de Colin Roche à l’écoute de sa voix singulière…
Issu d’une famille musicienne, pianiste formé au Conservatoire de Saint-Étienne, Colin Roche diplômé de Sciences Politiques, étudie au Conservatoire national de région de Lyon, à l’Université de Rouen, puis au Conservatoire de Paris avec Philippe Leroux.
Colin Roche est titulaire d’une maîtrise de composition, d’un DEA de musicologie, ses compositions sont des rencontres avec les plasticiens Simon Artignan, Jean-Marc Poyet…
Ses points de repère esthétiques sont des artistes comme le poète Francis Ponge, le réalisateur Robert Bresson, l’écrivaine Nathalie Sarraute…
Colin Roche, un compositeur qui explore les sons avec délicatesse et humilité. Son oeuvre que l’on pourrait rapprocher de l’univers de Gérard Pesson, est d’une singulière originalité.
Les étudiant.e.s de la classe CAAP -Installation Echo 2, carte blanche à ARCA, Nicolas BECKER et Tino SEHGAL / Exposition Philippe PARRENO -Rotonde de la Bourse de commerce