Atelier- QUESTIONS de DESSIN (2)

Avec Catherine GRASSE

Inès BELGHIT, expérimentations -la ligne comme motif, aquarelle sur papier et tasseau, dimensions diverses

Bryan LE, performance -Le lavage de dents, brosse à dent, feutre noir et ruban adhésif /trace graphique sur papier 21×29,7 cm

Benoît De OLIVEIRA, aquarelle et outil scripteur sur papier, 60×50 cm

Élodie ARNAUD, fusain sur papier froissé -assemblé et collé sur cylindre carton peint, 200x45x45 cm

Nazia REMTOULAH, empreinte à la gouache sur toile tendue sur palette -à partir d’un motif réalisé en linogravure, 120x80x20 cm

Léna SIMON, Mauricette (détail), lavis sur papier craft plié-déplié, 220x 90cm
Selma CHEFFAH, aquarelle et feutre noir sur papier -carnet de dessin, 40×30 cm

Benoît De OLIVEIRA, carnet de dessin -peinture acrylique et outil scripteur sur papier, 20×15 cm
Karine MA, Mon quotidien -mur de flyers et prospectus, 200x180x1,5 cm

Rencontre avec Philippe MAILHES

Workshop peinture protocole /concept /série -mercredi 13, jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2019

Biographie

Vit et travaille à Montreuil, diplômé de l’ENSBA Paris

Professeur à L’ÉCOLE Nationale Supérieure d’art de Dijon

Philippe MAILHES, série Marsyas, 2016, peinture acrylique sur toile, dimensions diverses
Philippe MAILHES, série –Chute, 2016, huile sur bois, dimensions diverses
Philippe MAILHES, I would, 2006-2007, 26,5 x 32,5 cm
Gommettes sur plaque verre -le fond de l’encadrement reprend la totalité des couleurs des gouaches de la gamme de la marque Lascaux.

(mise en ligne des images avec l’aimable autorisation de l’artiste)

Philippe MAILHES propose aux étudiants à partir d’un énoncé communiqué (« soit une surface(s) plane(s), soit un médium -la peinture ou le dessin, soit des axes géométriques simples, soit une succession de choix préalables (divisions de surface, progression numérique, etc.), soit une réalisation à main levée ou à l’aide d’outils traditionnels, soit enfin une part de hasard assumée -inhérente au système mis en place ») de mener un travail qui permettra d’expérimenter les contraintes qu’ils se seront données. « La finalisation seule permettra d’appréhender la qualité plastique de la production. Le travail devra prendre en compte l’espace, les conditions … dans lesquels il sera disposé; que ce travail soit autonome ou en lien direct avec le contexte architectural. »

Centre d’art contemporain Aponia

« L’Horizon des événements » du 9 novembre au 1er décembre 2019

Avec les plasticiens sonores
Méryll Ampe, Matthieu Crimersmois, Cameron Graham, Frédéric Mathevet, Célio Paillard, Colin Roche, Hélène Singer

L’horizon des événements

L’horizon des événements désigne la limite ultime où la lumière reste visible aux abords des trous noirs. L’horizon des événements est le seul moyen de repérer lesdits trous noirs. Il s’agit d’un point limite, d’un point de basculement qui peut métaphoriquement représenter l’œuvre plastique sonore, sur le seuil.

Les productions plastiques des artistes sonores sont insaisissables. À la manière des specifics objetsthéorisés par Donald Judd, ils ne sont jamais vraiment des sculptures ou des installations, des objets picturaux ou graphiques. De la même manière, ils n’engagent jamais complètement ce que l’on considère traditionnellement comme une performance. Ils sont tout cela à la fois, autant qu’autre chose. Ils sont des objets hybrides, métis, sans assises fixes. Leurs spécificités sont d’être transdisciplinaires d’une part, et d’être fluides d’autre part : ils sont pris dans le flux des sons à venir ou des sons récoltés, ou celui de l’activation qu’ils supposent ou dont ils sont le témoignage.

Ces œuvres sonores sont des « ruines à l’envers », des objets qui promettent une potentialité de choses à construire. Objets sonores, corps sonores, partition, interprète et interprétation, écoute et jeux sont aux prises avec cette ambiguïté inhérente à la création en art sonore, et propose des œuvres mutables, toujours en mouvement.

Frédéric MATHEVET

https://vimeo.com/user35729833/review/374213164/253cd4002f (extrait)