Visite des Galeries -Quartier du Marais

Adel Abdessemed – ‘Out, Out, Brief Candle’ vue de l’exposition Galleria CONTINUA/ Paris, France. 
Photo : Chêne Taylor-Smith. © Adel Abdessemed, Paris ADAGP 2022

https://www.galleriesnow.net/shows/adel-abdessemed-out-out-brief-candle/

Robert Longo -exposition The New Beyond, Galerie Thaddaeus ROPAC, Paris Marais

https://ropac.net/fr/exhibitions/

https://www.templon.com/new/exhibition.php?la=fr&show_id=705

Hoda Kashiha -exposiiton I’m here, I am not here, cloître Saint-Merri I & II, Paris; Galerie Nathalie OBADIA

https://www.nathalieobadia.com/fr/exhibitions/289-hoda-kashiha-i-am-here-i-am-not-here/installation_shots/

Rencontre avec Matthieu CRIMERSMOIS

Workshop –Installation sonore /mardi 18.10.22 et mercredi 19.10.22

 » Voici une série de Triptyques créés à partir d’une intelligence artificielle. (Générée par DALL-E de openai) 

C’est un travail sur l’esthétique du turntablism. 

Dans ma démarche de plasticien-platiniste mélangeant les arts visuels et l’art sonore, j’observe beaucoup les nouvelles technologies grandir en les incluant parfois dans mon processus de création. L’IA est un nouveau média qui mérite une attention particulière.

Dans le travail qui suit, à partir d’une description écrite en toute lettre, il en ressort une image. Comme un DJ qui mix ses sons, je viens mixer mes références avec des phrases telle que :   

 » Une Oeuvre de Pierre Soulage sur disque vinyle entourée d’une oeuvre musicale architecturale de Xenakis sur un fond de partition graphique de John Cage « . 

Cette série de triptyque donne une vision macroscopique et une autre vison microscopique du disque vinyle, jusqu’au changement d’échelle incluant notre point vu dans un paysage au air de Grand Canyon.

Ce travail digital est conçu pour être imprimé et être transformé en NFT’s. » M. Crimersmois

Visite de l’exposition PARTAGES -association Artaïs

Mercredi 12 octobre 2022 -36 rue du Fer-à-Moulin 75005 Paris / ancien studio photo ROUCHON

Comment renégocier aujourd’hui « une esthétique de l’interhumain, de la rencontre, de la proximité, de la résistance au formatage social » ? (Nicolas Bourriaud) 

Témoignant de notre soutien constant à l’émergence et la jeune création, l’exposition Partages rassemble des artistes plaçant au coeur de leurs pratiques la rencontre, le partage, la participation. 

Les oeuvres présentées – aux médiums variés allant de la peinture sonore à la sculpture activable ou la vidéo-performance – révèlent des processus de création et co-création, nourris de la relation à l’Autre. Ainsi cette exposition collective propose-t-elle de réinterroger les piliers de l’esthétique relationnelle, prenant en compte un contexte social toujours convalescent de la pandémie, ainsi qu’une étendue de nos relations aux non-humains. 

Portraits d’artistes -en vidéo ci-dessous

https://www.youtube.com/channel/UCLHc9GfXdjheB1m3_3ee6_A/videos

Rencontre avec Hélène SINGER

Workshop –Performance-voix /jeudi 6 octobre et jeudi 13 octobre 2022

L’exposition ANIMATO. Hélène Singer. Galerie Commune, Tourcoing /Janvier 2013

http://www.helenesinger.net/installations1.html

Hélène SINGER

Pratique plastique pluridisciplinaire : photographies plasticiennes, installations et dispositifs numériques, performances vocales.
Vente d’oeuvres photographiques à des collections privées ou publiques. Expositions collectives et personnelles, projections. Chanteuse lyrique et performeuse dans des concerts classiques et spectacles vivants.

Ses principaux questionnements artistiques :

Développement d’un travail plastique pluridisciplinaire (photographies plasticiennes, installations et performances vocales dans des dispositifs sonores et numériques) autour de trois axes : le corps organique, l’animalité et l’invisible.

> Photographie :

– travail sur la notion de nature contemporaine. Prises de vue d’installations créées à partir d’objets, de matières organiques, de moulages en cire et d’animaux morts ou vivants. Reprise et détournement des codes de ce thème pictural ; réflexion sur l’acte d’arrêt sur image d’un processus corruptible.

– création d’objets photographiques sur la notion d’invisibilité d’une donnée existante. Vision fictionnelle d’animaux, de figures mythologiques et de constellations liée à l’animalité. Lien entre l’animalité et le cosmos dans la notion d’invu.

– réflexion sur le « hors champ sonore » de l’image fixe.

> Performance vocale dans dispositifs sonores et numériques :

Conception et réalisation de dispositifs sonores et numériques (création de vidéo avec bande son) où je produis des performances sonores, seule ou avec un musicien. Interaction entre l’image projetée, l’action et la voix.

Travail sur les codes musicaux visuels et sonores. Détournement des techniques vocales traditionnelles, notion de « hors-chant », le cri comme matière plastique.

> Installations :

Questionnement sur la représentation d’espaces matériels invisibles au travers d’installations imposantes créées à partir de matières naturelles.

Jeu entre l’animalité et le mouvement, le visuel et le sonore.

Rencontre avec Colin ROCHE

Workshop –Art sonore /sur un semestre

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/le-portrait-contemporain/la-musique-genetique-de-colin-roche-gd-prix-de-la-musique-symphonique-jeune-compositeur-prix-sacem-2018-7647062

Admirateur de Francis Ponge, poète du cahier d’esquisses et du carnet de notes, Colin Roche aime partager avec les plasticiens et les vidéastes son amour de l’objet du quotidien, dont il propose de fascinantes traductions sonores. Dans le miroir de Colin Roche à l’écoute de sa voix singulière…

Issu d’une famille musicienne, pianiste formé au Conservatoire de  Saint-Étienne, Colin Roche diplômé de Sciences Politiques, étudie au Conservatoire national de région de Lyon, à l’Université de Rouen, puis au Conservatoire de Paris avec Philippe Leroux.

Colin Roche est titulaire d’une maîtrise de composition, d’un DEA de musicologie, ses compositions sont des rencontres avec les plasticiens Simon Artignan, Jean-Marc Poyet… 

Ses points de repère esthétiques sont des artistes comme le poète Francis Ponge, le réalisateur Robert Bresson, l’écrivaine Nathalie Sarraute…

Colin Roche, un compositeur qui explore les sons avec délicatesse et humilité. Son oeuvre que l’on pourrait rapprocher de l’univers de Gérard Pesson, est d’une singulière originalité. 

FAIRE FAIR -Exposition collective / 17 & 18 septembre 2022

Installation de Nogan CHEVREAU -au 153 avenue Ledru-Rollin Paris 11ème

Ancien étudiant de la CPES-CAAP G. EIFFEL (promo 2019-20), actuellement en 2ème année -département Art-espace de l’École des Arts décoratifs de Paris

Rencontre avec Claire BUISSON

Workshop –Corps-paysage /mardi 6, mercredi 7, jeudi 8, et vendredi 9 septembre 2022

Chercheuse, chorégraphe, et enseignante, Claire Buisson est Chargée de l’Éducation artistique et culturelle au Centre National de la Danse à Pantin. Depuis 2017, elle est coordinatrice d’IMAGINE, un programme pour des femmes de Seine Saint-Denis qui propose une panoplie de pratiques chorégraphiques, somatiques, et culturelles qui tourne autour de l’idée que « prendre soin de soi est une manière de se saisir des soucis du monde ». Claire nous a parlé de la possibilité d’observer le mouvement autour de nous, la « respiration des choses », l’évolution d’IMAGINE et de l’espace que ce projet crée pour les femmes.

By Elaine KONOPKA The attentive BodyPublié dans – Body Talks on octobre 12th, 2019

https://elainekonopka.com/fr/claire-buisson/

The Attentive Body : Votre enseignement est basé sur une approche « transversale » – regarder le réel de manière chorégraphique. Comment encourager les gens à développer dans leur quotidien un regard qui inclue le corps et le mouvement ? Est-il possible d’appliquer cet enseignement à quelqu’un qui ne s’identifie pas forcément comme chorégraphe ou artiste ?

Claire Buisson : Tout à fait. C’est en tout cas mon approche et ma « revendication ». J’ai notamment enseigné auprès d’étudiants en archi et en design. Et même en enseignant à des danseurs, ce qui m’intéresse, c’est de les faire sortir de la danse, c’est-à-dire que le corps et le mouvement existent aussi hors de la danse et de ses codes. (…)

Je pense qu’il suffit simplement d’observer le mouvement dans l’environnement quotidien urbain avec une conscience chorégraphique : le mouvement de masse dans le métro, les corps qui marchent dans la rue, les bâtiments et les objets… Cela crée déjà une « respiration » dans notre présence quotidienne.

TAB : Et le béton ? Les bâtiments ? Je vois plus difficilement le mouvement, là…

CB : Pour moi le paysage, même sans corps, peut aussi être un paysage organique. Il y a deux choses. D’une part, la qualité du regard que je vais porter sur les bâtiments et l’architecture. Le regard peut être tactile et kinesthésique ; il modifie alors ma perception du réel, même le réel bétonné. D’autre part, il y a du mouvement partout : celui de la lumière qui va modifier les volumes perçus du bâtiment par exemple, d’un oiseau qui va passer devant le bâtiment et, par son mouvement, modifier le paysage… Cet été, j’étais en résidence au Mexique. Nous avons réalisé une vidéo autour de ruines d’usines. Et justement, nous avons fait des plans fixes, comme des photos, et là, toujours surgissait à un moment une sensation de mouvement à l’image : une branche d’arbre qui bouge, un papillon qui passe, ou même simplement le mouvement de notre perception. (…)