


Classe d'Approfondissement en Arts Plastiques -Gagny


Théâtre de la Villette -Samedi 22 novembre 2025

Après s’être attaquée aux violences sexuelles et sexistes, Carolina Bianchi investit dans The Brotherhood la question des boys clubs dans le monde de l’art et du théâtre. Comment cette solidarité masculine protège les agresseurs ? Quelle est l’influence de ces structures de pouvoir sur la création artistique ?
En 2023, Carolina Bianchi embarquait pour un aller simple en enfer intitulé A noiva e o Boa Noite Cinderela (La Mariée et Bonne nuit Cendrillon) où elle incarnait une victime de soumission chimique. Avec The Brotherhood, le deuxième chapitre de sa trilogie Cadela Força (Trilogie des Chiennes), elle change de point de vue, pour s’intéresser à celui des agresseurs. En partant du constat que la solidarité masculine, devenue organisation sociale, assure la perpétration des viols et la protection des agresseurs, la metteuse en scène interroge la complexité de sa relation à la création artistique. Si l’histoire de l’art est dominée par le male gaze et la culture du viol, quelles relations peut-on entretenir avec ces formes ? Comment ont-elles façonné notre regard et notre vision du monde ? Que devient l’art sans l’artiste-génie masculin qui lui est associé ? Carolina Bianchi se réveille du sommeil de plomb du premier chapitre en pleine crise d’identification, toujours accompagnée de son collectif Cara de Cavalo.

https://www.festival-automne.com/fr/edition-2025/carolina-bianchi-y-cara-de-cavalo-the-brotherhood
Avec Catherine GRASSE / et la modèle LÉA



Ruben HOUPLAIN, brou de noix et encre sur papier, 100×130 cm ; 50×130 cm

Ruben HOUPLAIN, brou de noix et encre sur papier, 2 formats 65×50 cm

Yann RATHJEN, aquarelle sur papier et crayon graphite, 30×20 cm

Lina GRAMOLI-GELIOT, feutre sur papier, carnet A5



Chiara GIUSTINANI, peinture, pastel et carré conté sur papier, format A3 ; sanguine sur papier, 2 formats 40×30 cm

Lucy DAMBRUN, aquarelle sur papier, format A3



Hilda RAVON, peinture acrylique et mine de plomb sur papier, 100×90 cm


Hilda RAVON, peinture acrylique et mine de plomb sur papier, 90×80 cm
Avec JP FÉVRIER



















Sans titre (provisoire), vidéo 2’30 sur format écran 150 x 200 cm


Distorsions, photographie numérique et volume en céramique, 10 x 20 x 8 cm


Est-ce que ça part ? Non, je ne sais pas, performance sonore, 2’40 /co-création ; vidéo témoin
Performance réalisée avec Ivann Halleur, camarade bosniaque, moi-même d’origine serbe. Nous nous lavons les mains couvertes d’encre rouge sous un discours de Slobodan Milošević.
Ce geste exprime l’impossibilité d’effacer le passé et la persistance de la mémoire du conflit.
Notre collaboration, issue de deux pays autrefois ennemis, témoigne de la possibilité de dialogue et création commune, malgré l’histoire.

Brume et Asphalte, peinture acrylique sur photographie numérique, 42 x 59,4 cm /image

Shēngrì kuàilè, fausse nouille en crochet -laine acrylique, 15 x 12 x 10 cm

Poupée de chair, volume (vue d’ensemble et détails) -tissu, collant, laine, 90 x 38 x 20 cm
