Collection PINAULT -Bourse de commerce

Visite avec conférencier -mercredi 10 novembre 2021

Urs Fischer, Untitled (2011), sculpture en cire d’après Le rapt des Sabines de Giambologna -Rotonde de la Bourse de commerce
Les étudiants de la classe CPES-CAAP -exposition David HAMMONS /Bourse de commerce

La Bourse du Commerce  met à l’honneur l’artiste africain-américain David HAMMONS en présentant une trentaine d’œuvres de l’artiste, grande figure de l’art contemporain. Son travail protéiforme – sculpture, performance, photographie, vidéo et installation – aborde depuis toujours les questions de pauvreté, de racisme et des droits des afro-américains.

Ateliers Portes ouvertes des Beaux-Arts de Paris

Vendredi 15 octobre 2021

Rencontre avec le compositeur Colin ROCHE -ateliers art sonore

Jeudi 16 septembre 2021 – 3 février 2022

// Ateliers Démarche et création plastiques /Ateliers -Art sonore

/ mise en ligne des images avec l’aimable autorisation de l’artiste

Compositeur français né le 27 octobre 1974 à Venissieux

Issu d’une famille musicienne, pianiste formé au Conservatoire de Saint-Étienne, Colin Roche, diplômé de Sciences Politiques, étudie au Conservatoire national de région de Lyon, à l’Université de Rouen, puis au Conservatoire de Paris avec Philippe Leroux. Titulaire d’une Maîtrise de composition et d’un DEA de musicologie, il s’intéresse également à la littérature, particulièrement à la poésie de Francis Ponge, ainsi qu’aux arts plastiques. Ses compositions sont souvent le fruit de rencontres, notamment avec les plasticiens Simon Artignan et Jean-Marc Poyet. Les recherches de Colin Roche ont pour point de départ des objets neutres du quotidien et leurs traductions sonores. Carnets de notes, esquisses successives d’un cheminement, ses œuvres, intimistes et excluant l’effectif orchestral, se construisent ainsi dans l’écoute et le rapport à l’objet musical. Citons Réflexions sur le Carnet (2000), Ground Zero (de mon écriture) (2002), Bristol… puis souffle (2005), La robe des choses (2006), Érotique de l’allumette (2008), Le volet en jalousies (propriété du soupir) (2010)

https://galerielanonmaison.com/evenement/michele-cohen-2/

C’est dans le transdisciplinaire que Colin Roche creuse le plus souvent son sillon : le plasticien Simon Artignan, l’écrivain Sébastien Brebel, avec lesquels il travaille régulièrement, sont des partenaires artistiques de vie. Petites économies de nos pollutions  (2004), La robe des choses – installation concertante (2006) ou l’opéra Le carnet de Grim (en cours) en sont les fruits. Particulièrement attentif au geste de l’interprète, à ce qui entoure la forme sonore, mais aussi à l’idée même de l’écriture musicale, son travail gravite autour de quelques figures fortes, tels le poète Francis Ponge, le réalisateur Robert Bresson ou le peintre Roman Opalka. Ainsi ont vu le jour ces dernières années des projets comme la performance Le livre des Nombres (2016), les études de voix Roman au miroir (Sisyphe à ma table) (2017) ou la première de ses études de main, Mouchette (2017). En 2018, Colin Roche a entamé la fabrication d’une méta-œuvre, Le Registre, exposée en 2019 au MAC VAL.
Ses œuvres sont publiées par les Editions Jobert – Paris et Maison ONA – Paris.

Rencontre avec Abraham POINCHEVAL

Mercredi 26 mai 2021 / « Narcisse et le Selfie »

Abraham POINCHEVAL, performance-sculpture « Narcisse et le selfie », cours de récréation du collège Gisèle Halimi -Aubervilliers; 25-28 mai 2021

Rencontre avec le compositeur Colin ROCHE

Jeudi 18 mars 2021

Colin Roche est né en 1974. Pianiste de formation, diplômé de Sciences Po, il est aussi titulaire d’une maîtrise de Composition, d’un D.E.A. de Musicologie sur les rapports entre musique et politique, et de deux D.E.M. en Culture Musicale et Composition. Il a notamment été l’élève de Philippe Leroux, puis de Brian Ferneyhough et Luca Francesconi dans le cadre de la Sesson Voix Nouvelles de la fondation Royaumont en 2004.
Il a été lauréat de l’Académie des Beaux-Arts en 2008, de la Fondation Beaumarchais en 2015, et a reçu le Prix Claude Arrieu en 2012 et le Grand Prix de la Musique Symphonique de la SACEM en 2018.

C’est dans le transdisciplinaire que Colin Roche creuse le plus souvent son sillon : le plasticien Simon Artignan, l’écrivain Sébastien Brebel, avec lesquels il travaille régulièrement, sont des partenaires artistiques de vie. Petites économies de nos pollutions (2004), La robe des choses – installation concertante (2006) ou l’opéra Le carnet de Grim (en cours) en sont les fruits. Particulièrement attentif au geste de l’interprète, à ce qui entoure la forme sonore, mais aussi à l’idée même de l’écriture musicale, son travail gravite autour de quelques figures fortes, tels le poète Francis Ponge, le réalisateur Robert Bresson ou le peintre Roman Opalka. Ainsi ont vu le jour ces dernières années des projets comme la performance Le livre des Nombres (2016), les études de voix Roman au miroir (Sisyphe à ma table) (2017) ou la première de ses études de main, Mouchette (2017). En 2018, Colin Roche a entamé la fabrication d’une méta-oeuvre, Le Registre, exposé en 2019 au MAC VAL.
Ses oeuvres sont publiées par les Editions Jobert – Paris et Maison ONA – Paris.

LE REGISTRE

Chaque jour, je m’éveille. À cet instant, je pense, et les années passant, je comprends mieux comment se structure ma façon d’être au monde, mais aussi ma façon d’entrevoir tout ou presque à travers le prisme de la création. Ce qui m’importe le plus dans l’invention, c’est la fabrique de celle-ci : comment telle image, tel son, telle discussion rebondit dans mon esprit, et rejaillit, parfois des années plus tard, dans mon travail.

Chaque jour, je m’endors. À cet instant, je ne sais pas ; ou bien j’imagine qu’en creux, dans ce blanc et ce silence, je métabolise tout ce que j’ai croi- sé, vu, entendu, senti, pour qu’au réveil prochain, de nouveaux sentiers s’éclaircissent, de nouveaux rebonds soient possibles.

Le jour d’après, je m’éveille et j’inscris dans Le registre ce qui a construit la journée précédente : j’archive, je tisse des liens, je construis. Le registre, mois après mois, devient cette méta-oeuvre, ou plutôt cette médiathèque imaginaire en forme de dédale. Chaque jour a son secret et ses ramifica- tions dans mon travail passé, dans celui qui est à venir. Tout ne fait pas sens immédiatement ; cependant…

Le registre est un index, c’est un dédale, ce sont des lignes, des traces, c’est une litanie mais ce sont aussi des minutes ; c’est une cartographie imaginaire autant qu’une archéologie, c’est une analyse des dermes de ma pensée autant qu’une histologie de mon rapport au monde. Au fil des mois de sa construction, le registre a pris toutes ces formes.