CAR/MEN par le chorégraphe Philippe LAFEUILLE

Pièce pour huit danseurs et un contre-ténor -Théâtre Michel Simon de Noisy-le-Grand



CAR/MEN

En revissant Bizet, la compagnie Chicos Mambo offre une Carmen aux multiples facettes qui célèbre autant l’amour que la liberté. Un spectacle où l’humour le dispute à la fantaisie.

Philippe LAFEUILLE, le chorégraphe de TUTU, précédente création de Chico Mambo, présente un CAR/MEN à la fois homme et femme, tantôt minautore et gitane, taureau … et toréro ! Si ce spectacle aussi drôle que survitaminé est impossible à résumer, c’est certainement parce qu’il mêle théâtre et chant, le clown à la vidéo, l’humour à l’amour avec une inventivité à couper le souffle.

Samedi 12 octobre 2019
Participation des étudiants de la classe à un stage de danse :
à la découverte de l’univers chorégraphique de la pièce avec le chorégraphe Philippe LAFEUILLE
Les étudiants ont ensuite assisté à la conférence « Histoire et actualité de la danse » proposée par Geisha FONTAINE (Doctorante et chercheuse au CNRS) et Claire JENNY (Chorégraphe) sur un thème choisi en lien avec le spectacle « Féminin-masculin
Les femmes de la danses »


Rencontre avec Hélène SINGER

Workshop performance /voix – 5 et 8 octobre 2019

Performance d’Hélène Singer (voix, conception) et de Frédéric Mathevet (création sonore). Vernissage de l’exposition La Louve, 11 janvier 2018 au Centre d’art contemporain Aponia

(mise en ligne des images avec l’aimable autorisation de l’artiste)

Hélène Singer est venue partager deux journées de travail avec les étudiants de la classe. Le travail s’est effectué par groupe restreint, pour chacun d’eux la conduite d’une réflexion et approche de la performance a permis l’ouverture de postures nouvelles -vocales et corporelles. Attitude, geste, mouvement, voix, ont été questionné dans un rapport à l’espace ambigu jouant de la relation solo /rapport à l’autre. La réflexion menée n’a cessé de faire évoluer le dépassement de soi autorisant chacun à « se risquer »,  cheminant progressivement vers un « lâcher prise » libérateur. Face au regard de tous.

Nazia Remtoulah, étudiante de la classe, retiendra du travail effectué  : « La notion de performance implique l’exécution d’une action relevant de certaines contraintes face au public qui nous regarde. Cependant définir la performance n’est pas aisé, en effet, il y a bon nombre de pratiques en matière de performance, de la performance en direct à la vidéo performance. « 

« Au-delà d’apprendre sur la performance, j’ai aussi beaucoup appris sur moi. Je me suis lâchée, cela m’a donné confiance en moi, parce que j’ai agi sans réfléchir, sans pour autant que ce soit n’importe quoi. Cela m’a permis de me rapprocher du groupe, alors qu’en temps normal, je suis plutôt timide. »

Ateliers démarche et création plastiques & espaces de travail

Année 2019-2020

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Rencontre avec Gilles PANDEL

Workshop photographie numérique – 27 septembre, 11 octobre, 22 novembre 2019, 10 janvier 2020

Antoine d’Agatha, photographie numérique, 40 x 26,5 cm, collection Magnum -Paris 2015

BIOGRAPHIE
Né en 1963 à Genève, Gilles Pandel travaille en Suisse et en France.
Informaticien de formation, il a travaillé longtemps à Paris dans la mise en scène de théâtre avant de se dédier depuis quelques années à la photographie.
Pratiquant la photographie depuis ses 19 ans, l’artiste a su se forger au fil des années une solide identité artistique fondée sur ses passions et expérimentations.

Muni de son appareil photo, il souhaite capturer les artistes dont il aime le travail, avec pour condition qu’ils soient en représentations publiques et qu’ils ne posent pas. Une fois l’image prise, s’ensuit un long processus de remodelage sur ordinateur dans lequel l’artiste s’efforce d’imprimer à ses portraits l’esprit qu’il admire chez ses modèles.
Jean-Luc Godard, Raymond Depardon, Charlotte Gainsbourg , Antoine d’Agata et bien d’autre encore ont été photographiés par l’artiste.

« Menant une excessive vie faciale, on est aussi dans une perpétuelle fièvre de visages.
Comment  peut-on avoir un tel sang-froid que de faire l’exact portrait de quelqu’un et de voir un visage comme composé de traits…
Il y a un certain fantôme intérieur qu’il faudrait pouvoir peindre et non le nez, les yeux, les cheveux qui se trouvent à l’extérieur…
Le visage a des traits. Je m’en fiche. Je peins les traits du double…
Ce n’est pas dans la glace qu’il faut se considérer. Hommes, regardez-vous dans le papier. » Gilles PANDEL

Antoine d’Agatha n°1, photographie en 5 ex., 40 x 26,7 cm

(mise en ligne des images avec l’aimable autorisation de l’artiste)

« …Antoine d’Agata, c’est le don, l’abandon, la fuite, il s’échappe par tous les bouts, il est toujours ailleurs, son auto-portrait le plus connu est complètement flou.
C’est à ne pas être saisissable qu’il rencontre mes photos parce que je n’essaie pas de fixer, je suis les images où elles m’emmènent, je ne cerne pas une personne, j’aimerais lui donner encore plus de liberté. »

LIENS
https://pro.magnumphotos.com/Package/2K1HRG6I9KP9
www.parisphoto.com/fr/paris/programme/2016/la-plateforme/antoine-dagatahttps://www.latelierphoto.org/expositions-archiveshttp://lecorridor-artcontemporain.com/artistes-pandel.htm

Qu’est-ce qu’un portrait ? 
Gilles Pandel commence son intervention par la présentation du peintre et ami dessinateur Alexander HOLLAN.
L’artiste hongrois a développé en France sa recherche de peintre et dessinateur autour de deux motifs inlassablement repris : celui de « l’arbre » et des « Vies silencieuses ». Une quête opiniâtre de la vibration invisible des arbres et des choses  : aller jusqu’aux limites du « visible » pour voir. Le portait semble ici s’imposer à Gilles Pandel qui en fait une lecture toute particulière.


« Le tableau pense. Cette pensée est un mouvement en profondeur. Ce mouvement avance, flottant, respirant. S’élargit, s’arrête et revient. En elle, la sensation s’accorde avec un ordre calme qui se développe lentement (deux temps, deux mondes). Le motif se simplifie en plans de couleurs ou de valeurs, qui flottent dans le champ de vision. Leurs accords gardent un peu de la vibration colorée qui était là comme une unité, un son particulier au départ. quand les passages sont trouvés et que le regard peut avancer dans la profondeur, jusqu’au lieu de son repos, et revenir chargé de calme, la peinture est résolue. » Alexandre Hollan

Gilles Pandel aborde ensuite le genre du portrait à partir d’oeuvres -tout médium confondu, relevant d’une pré-sélection effectuée par le groupe classe. Échanges et débats s’en suivent.

Une commande est alors faite au groupe : pratiquer et réaliser des portraits au moyen de la  photographie numérique. Pour la séance suivante.

Présentation du travail photographie de Gilles Pandel –Antoine d’Agatha
Portraits d ‘Ai Weiwei