Visite des galeries du Marais

Vendredi 7 mars 2025 avec Juliette BERTRON

Galerie Perrotin -Nick DOYLE, Business, Pleasure, Pressure, Release

Galerie Karsten Greve, Georgia RUSSEL, The Pattern of surface

Galerie Thaddaeus Ropac Oliveer BEER, Resonance Paintings : The Cave

Galerie Semiose, Xei LEI, Mort heureuse

Salon de l’Étudiant -Parc des expositions /porte de Versailles

Salon POSTBAC 2025 – 31 janvier, 1 et 2 février 2015

La CPES-CAAP Gustave EIFFEL sera présente au Salon de l’orientation de la Grande Halle de la Villette le dimanche 2 février 2025 de 9h à 17h en présence de :

9h-13h30 : Catherine GRASSE (enseignante d’arts plastiques et coordonnatrice de la CPES-CAAP G. Eiffel) / Nina QUERCIOLI (étudiante actuellement à l’ENSAD), Jade LANGLAH (étudiante actuellement à l’ENSAD); et Zélie MOUGET (CPES-CAAP Eiffel 24-25), Éloïse VIOUX (CPES-CAAP Eiffel 24-25)

13h30-17h70 : Catherine GRASSE (enseignante d’arts plastiques et coordonnatrice de la CPES-CAAP G. Eiffel) / Nina QUERCIOLI (étudiante actuellement à l’ENSAD), Jade LANGLAH (étudiante actuellement à l’ENSAD); et Alice VANDEKERCHOVE (CPES-CAAP Eiffel 24-25), Yosra FAROUK (CPES-CAAP Eiffel 24-25)

afin de présenter la formation de la classe préparatoire aux Écoles d’Art Supérieures.

L’esthétique de la résistance par Sylvain CREUZEVAULT /d’après le roman de Peter WEISS

Théâtre de l’Odéon -samedi 1er mars 2025

L’Esthétique de la résistance s’intéresse à la résistance intérieure, allemande, au nazisme. Paru en trois tomes de 1976 à 1982, le roman de Peter Weiss suit le parcours initiatique d’un jeune homme en pleine guerre antifasciste qui voyage de Berlin à Stockholm en passant par l’Espagne, et, au fil de ses rencontres avec toutes sortes de personnages historiques, dont Bertolt Brecht, se pose la question d’une possible unité communiste. Issu du milieu ouvrier, il se forme en parallèle – là réside la singularité et la force de l’œuvre de Weiss – à l’analyse des œuvres d’art, pour construire avec ses amis une généalogie de l’art résistant, libéré de toute injonction idéologique.

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Sylvain Creuzevault – entretien mené par Raphaëlle Tchamitchian, en nov. 2024 :

« En tant qu’intellectuel de gauche, l’auteur s’assoit à la table du Prolétariat et son narrateur, d’origine ouvrière, devient un écrivain… Sorte de produit en croix si je puis dire, double mouvement de dépassement des classes sociales dans l’émancipation politique à travers l’art. »

« L’œuvre retrace une histoire du mouvement ouvrier européen, confronté, défait, reconfiguré par la montée des fascismes, qu’ils soient italiens, espagnols, allemands ou autres. Il rend compte du combat antifasciste, des tensions qui l’animent et le saturent, notamment dans ses rapports au stalinisme, aux directives de Moscou. »

L’esthétique de la résistance interroge :

« Le narrateur, vingt ans au début du roman, rencontre en exil les partis communistes des différents pays qu’il traverse, et ne cesse de constater que la ligne du Komintern fait des victimes, y compris au sein de la résistance sur le terrain. D’où les questions que se pose le narrateur : pourquoi retrouve-t-on dans notre camp les violences et les brutalités de celui d’en face ? Comment s’élever à la puissance et à l’efficacité de l’organisation qu’on combat sans la reproduire ? Pris entre tous ces feux, le narrateur traverse à la fois la résistance au Nazisme et la critique du Stalinisme. »

Des années 30 à aujourd’hui, un parallélisme dans la répétition des bouleversements de l’histoire est possible :

« Sans trop chercher midi à quatorze heures, les glissements vers l’extrême-droite qu’on observe aujourd’hui un peu partout en Europe occidentale sont liés à l’évolution de la société de travail mondialisé depuis trente ou quarante ans…
…Je reste persuadé que le décryptage de la société de travail et de ses effets reste un champ d’investigation majeur pour le théâtre. Ça permet d’une part d’analyser de manière structurelle les conditions dans lesquelles ce genre de choses peut advenir, d’autre part de ne pas penser les individus comme irrécupérables, ce qui revient très vite à l’injonction de choisir son camp, et interdit le travail de la pensée. »

« Tout le monde est étranglé dans les voiles de la catastrophe, sauf son narrateur et Charlotte Bischoff, une Allemande. La barbarie décrite, organisée politiquement, ôte à chacun et chacune d’abord, et continuellement, sa faculté de s’exprimer. Mais tout au long du roman, le narrateur veut maintenir cette faculté, et même l’accroître ; c’est son acte de résistance n˚1. »

Vernissage de l’exposition CPES-CAAP G. Eiffel -plateau du Génie Civil /Gagny

Jeudi 13 février 2025 -1500 m2 d’espace d’accrochage

Photographies numériques sur calque d’Emy POTTIER

Performance d’Elisa AYMES -durée 10 mn

Peinture à l’huile sur toile et peintures acryliques sur miroir de Cylia TEYSSERE

Installation sonore avec fumigène -co-création /Anna RAT, Ruben ALARCON-COURBOT, et Léo GEISEN

Performance d’Emily DESCHANEL -durée 20 mn

Aquarelle sur papier dans bloc de glace d’Emily DESCHANEL

Dessins au fusain sur papier kraft de Zélie MOUGET

Visite du WONDER -Bobigny

Avec Pierre GAIGNARD artiste plasticien co-fondateur du Wonder /vendredi 17.01.25

https://lewonder.com

Description

Installé depuis peu à Bobigny dans un bâtiment de 6 000m2 le long du canal de l’Ourcq, le collectif d’artistes le Wonder ouvre désormais les portes de ses nouveaux ateliers tous les mois, le temps d’une après-midi !

À l’image du projet Wonder, ces visites guidées sont pilotées par des artistes résident.e.s du lieu et sont à destination de tous les publics : travailleur.se.s de l’art ou amateur.ice.s, voisin.e.s du quartier, ou du monde entier.

Les visites, dans les méandres des ateliers tout juste bâtis, au contact des artistes et parmi les œuvres, terminées ou en cours, entre outils mutualisés et espaces communs, sont une plongée dans le déploiement d’un projet artistique indépendant qui se construit depuis 10 ans ! 

Qu’est-ce que le Wonder ?

Le Wonder est un atelier collectif géré par et pour les artistes. Depuis 2013, le collectif éponyme occupe de larges complexes désaffectés en banlieue parisienne (Saint Ouen, Bagnolet, Nanterre, Clichy et Bobigny) et façonne les lieux qu’il occupe à son image. Des ateliers collectifs, un parc de machines mutualisées, un espace d’expérimentations et d’émergence pour la pensée artistique sont mis à disposition des 70 artistes qui y sont actuellement accueillis. 

https://www.artsenresidence.fr/membres/le-wonder

Rencontre avec Chloé CAMBOURNAC

Workshop Image, mise en scène et narration /jeudi 19 et vendredi 20.12.2025 -Cheffe décoratrice pour les décors de cinéma /diplômée des Arts décoratifs de PARIS

Cheffe déco cinéma depuis plus de dix ans, Chloé Cambournac a récemment travaillé sur Houria de Mounia Meddour et Goutte d’or de Clément Cogitore. Elle nous explique comment son métier qui tient de l’artisanat d’art, vient enrichir le scénario et donner de la vie aux personnages.

https://www.facebook.com/festivaldecannes/videos/chlo%C3%A9-cambournaccheffe-d%C3%A9coratrice/297048013293675/#:~:text=Cheffe%20d%C3%A9co%20cin%C3%A9ma%20depuis%20plus,de%20la%20vie%20aux%20personnages.

Chloé Cambournac : “L’écoconception ne contraint pas mais rend créatif·ve”

Dans le cadre d’une semaine thématique intitulée “Comment la culture change le monde” animée par Lucy Decronumbourg, chargée de production de la compagnie La Poursuite du Bleu, les étudiant·es de 5e année de l’ICART ont accueilli plusieurs professionnel·les engagé·es dans le secteur culturel. Chloé Cambournac, cheffe décoratrice au cinéma, est venue présenter ses activités et son implication au sein de la Ressourcerie du cinéma. 

Comment est née votre volonté de développer l’écoconception dans le cinéma ?

Mon parcours a connu différents éveils qui m’ont permis de réimaginer mon métier. Formée aux Arts Déco de Paris, je me suis dirigée vers la scénographie. D’abord destinée aux décors de théâtre, on me propose mon premier film, Le Pacte des Loups, sous la direction de Guy-Claude François. Après plusieurs longs-métrages, je travaille sur Deux moi de Cédric Klapisch. Au moment du démontage des décors, je réalise que le parquet, collé, ne pourra pas être récupéré à la fin.  L’équivalent d’une benne de bois neuf est finalement jeté. Il me faut alors repenser les processus de création des décors et instaurer un dialogue entre les différents corps d’artisanat. Avec une dizaine de personnes, nous montons donc le collectif Eco-Déco Ciné (lien vers notre page Facebook). La Ressourcerie du Cinéma créée par Jean Roch Bonnin, Karine de Polignac et Isabelle Hebert est née officiellement en 2021, en réponse à au besoin d’écoconcevoir les décors.

Comment La Ressourcerie fonctionne t-elle ? 

C’est un modèle associatif qui repose sur le principe d’adhésion. L’équipe est complémentaire : certain·es viennent du milieu du recyclage, d’autres du cinéma et de la régie. 

Elle comporte 200 tonnes de décors récupérés et réemployés. Les décors sont vendus à 50% du prix d’achat et le tarif est dégressif en fonction des bourses. La Ressourcerie ne fait pas de bénéfice, l’argent gagné est réinvesti dans l’entretien du lieu, les charges et le loyer. L’idée est de réfléchir au réemploi des décors dès la conceptualisation. La méthode de travail évolue. Cela demande moins de temps de construction car nous travaillons des éléments qui existent déjà. Mais le temps de démontage est plus long, car il faut tout désassembler avec soin pour à nouveau réutiliser ces matériaux. (… )

https://www.artistikrezo.com/cinema/chloe-cambournac-lecoconception-ne-contraint-pas-mais-rend-creatif%C2%B7ve.html